Liste des 30 maladies reconnues par la MDPH en 2023

Par Noémie Simon

Publié le 03/12/2025

Liste des 30 maladies reconnues par la MDPH en 2023

Vous cherchez la liste claire des maladies reconnues MDPH et comment obtenir l’AAH quand la santé complique le quotidien. Ce guide fait le tri entre idées reçues et réalités, explique les critères d’éligibilité et détaille les 30 affections les plus souvent retenues pour les droits. Vous y trouverez des repères concrets, des exemples et des conseils pour optimiser votre dossier auprès de la MDPH.

💡 À retenir

  • Environ 18% de la population française est concernée par une forme de handicap.
  • Les aides de la MDPH peuvent inclure l’Allocation Adulte Handicapé (AAH).
  • La reconnaissance d’un handicap peut améliorer l’accès aux soins et aux aides.

Qu’est-ce que la MDPH ?

La MDPH est le guichet unique départemental qui évalue vos limitations fonctionnelles et ouvre des droits adaptés. Elle ne se base pas uniquement sur un diagnostic, mais sur l’impact réel de la maladie dans la vie quotidienne, professionnelle et sociale. C’est un point clé pour comprendre comment sont appréciées les maladies reconnues MDPH.

Après étude du dossier, la commission (CDAPH) peut attribuer une reconnaissance de handicap, une RQTH, des cartes CMI, la PCH ou l’AAH. L’objectif est de compenser la situation de handicap tout au long du parcours de vie, avec des droits révisables selon l’évolution de l’état de santé.

Définition de la MDPH

Chaque MDPH accompagne les personnes en situation de handicap, informe, oriente et évalue le taux d’incapacité. Le dossier comprend un certificat médical récent, un formulaire détaillé sur les activités quotidiennes et, si besoin, une évaluation sociale. L’approche est globale, au-delà de la seule pathologie.

Importance de la reconnaissance

Être reconnu par la MDPH améliore l’accès aux soins, aux aménagements de poste et aux aides financières, notamment l’AAH. Pour beaucoup, cette reconnaissance rend possible un maintien dans l’emploi ou une reprise d’autonomie à domicile. Elle constitue aussi un levier pour adapter la formation et les parcours professionnels.

Liste des 30 maladies reconnues par la MDPH

Liste des 30 maladies reconnues par la MDPH

À proprement parler, la MDPH n’a pas de “liste officielle de 30 maladies”. En pratique, les équipes évaluent le handicap, pas seulement la maladie. Toutefois, la liste des ALD 30 de l’Assurance Maladie regroupe 30 affections de longue durée fréquemment rencontrées dans les dossiers MDPH. Elles n’ouvrent pas de droits automatiquement, mais elles sont souvent associées à des limitations significatives.

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Vous trouverez ci-dessous ces 30 affections avec un éclairage concret sur les retentissements pouvant justifier des droits MDPH. D’autres situations, comme les troubles du spectre de l’autisme ou certaines maladies rares, peuvent aussi être reconnues si l’impact fonctionnel est avéré. L’important reste la preuve de la gêne durable au quotidien.

Détails sur chaque maladie

  1. Accident vasculaire cérébral invalidant : troubles moteurs, du langage ou cognitifs persistants. Retentit sur la marche, la communication et l’autonomie domestique.
  2. Aplasies et insuffisances médullaires : fatigue sévère, infections répétées, transfusions. Impact sur la résistance à l’effort et la disponibilité au travail.
  3. Artériopathies chroniques avec ischémie : douleurs à la marche, plaies, risque d’amputation. Limite les déplacements et l’endurance.
  4. Bilharziose compliquée : atteintes hépatiques ou urinaires chroniques. Peut réduire l’énergie et la capacité à tenir un rythme soutenu.
  5. BPCO et insuffisance respiratoire chronique : souffle court, oxygénothérapie. Restrictions pour l’effort, l’exposition aux irritants, la station debout prolongée.
  6. Cardiopathies congénitales graves : fatigabilité, hospitalisations répétées. Besoin d’aménagements horaires et de tâches moins physiques.
  7. Cirroses et hépatopathies chroniques actives : asthénie, troubles de la concentration. Effets sur l’attention, les horaires décalés et la manutention.
  8. Déficits immunitaires primitifs graves : infections fréquentes, contraintes de soins. Nécessite des environnements adaptés et une prévention accrue.
  9. Diabète de type 1 et 2 : risques d’hypoglycémie, complications visuelles ou nerveuses. Aménagements pour les repas, la surveillance glycémique et les pauses.
  10. Dystrophies musculaires et myopathies : faiblesse progressive, chutes, aides techniques. Besoin de fauteuil, d’assistance et d’adaptation du domicile.
  11. Épilepsies graves : crises imprévisibles, effets secondaires des traitements. Restrictions pour la conduite, le travail en hauteur ou en milieu à risque.
  12. Hémoglobinopathies majeures (drépanocytose, thalassémie) : douleurs, crises, transfusions. Absences régulières, limitation des efforts et du froid.
  13. Hémophilies et troubles sévères de l’hémostase : hémorragies, douleurs articulaires. Éviter les traumatismes, adapter les tâches physiques.
  14. Hypertension artérielle sévère : complications cardio-vasculaires, céphalées. Surveillance rapprochée et limitation du stress prolongé.
  15. Insuffisance cardiaque grave, valvulopathies, troubles du rythme sévères : dyspnée, œdèmes. Difficulté pour les efforts et les postes pénibles.
  16. Insuffisance coronarienne : douleurs thoraciques à l’effort. Besoin d’un rythme modéré et d’évitement des contraintes physiques.
  17. Insuffisance rénale chronique sévère, syndrome néphrotique primitif : dialyse, fatigue. Aménagement de temps de soin, postes proches du domicile.
  18. Infection par le VIH/sida : traitements, comorbidités, fatigue. Vigilance infectieuse et besoin d’horaires flexibles.
  19. Maladie de Parkinson et syndromes parkinsoniens : tremblements, lenteur, troubles de l’équilibre. Aménagements pour la dextérité et les déplacements.
  20. Maladie d’Alzheimer et autres démences : mémoire, orientation, jugement. Accompagnement renforcé pour la sécurité et la gestion administrative.
  21. Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (Crohn, RCH) : douleurs abdominales, urgences. Accès facilité aux toilettes et télétravail partiel.
  22. Maladies métaboliques héréditaires nécessitant un traitement prolongé : contraintes diététiques, soins réguliers. Adaptation des horaires et des repas.
  23. Mucoviscidose : encombrement bronchique, infections. Kinésithérapie quotidienne, précautions au travail.
  24. Néoplasies malignes et hémopathies malignes (cancers) : cures, effets secondaires, aplasie. Aménagements de temps et de charge mentale.
  25. Paraplégies, tétraplégies et paralysies sévères : fauteuil, transferts, aide humaine. Besoin d’accessibilité et d’équipements adaptés.
  26. Périartérite noueuse, polyarthrite rhumatoïde évolutive et connectivites sévères : douleur, enraidissement. Aménagements de poste et gestes protégés.
  27. Sclérose en plaques : poussées, troubles moteurs, fatigue cognitive. Télétravail, pauses et outils compensatoires.
  28. Troubles psychiatriques de longue durée (schizophrénie, troubles bipolaires sévères, dépressions récurrentes) : fluctuations, effets des traitements. Cadre de travail stable et accompagnement médico-social.
  29. Suites de transplantation d’organe ou de greffe de moelle : immunosuppresseurs, susceptibilité infectieuse. Environnement sécurisé et horaires aménagés.
  30. Spondylarthrite ankylosante : douleurs rachidiennes, raideur. Ergonomie du poste, alternance assis-debout, exercices adaptés.
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Astuce utile pour votre dossier : précisez pour chaque affection les gestes précis que vous ne pouvez plus réaliser, la durée de vos limitations et la fréquence des soins. Ce niveau de détail est central pour les maladies reconnues MDPH.

Comment bénéficier des aides ?

La procédure démarre par un dossier auprès de votre MDPH. Il comprend le formulaire de demande, un certificat médical de moins de six mois, vos justificatifs administratifs et, si besoin, une évaluation sociale. Après instruction, la CDAPH statue sur les droits ouverts selon votre situation et l’intensité du handicap.

Pour l’AAH, la décision s’appuie sur un taux d’incapacité à 80 % ou entre 50 et 79 % en cas de RSDAE (restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi). Depuis 2023, la déconjugalisation de l’AAH améliore l’accès à cette aide pour les personnes vivant en couple, car les revenus du conjoint ne sont plus retenus.

Noémie Simon

Je suis Noémie Simon, passionnée par la sexualité et le bien-être. À travers mon blog, je partage des réflexions et des conseils pour favoriser une vie épanouie et authentique. Rejoignez-moi dans cette exploration enrichissante et libératrice.

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